JANVIER - FÉVRIER 2024

1/ Sciage des murs en retour
Il s’agit des murs béton disposés à chaque extrémité de l’ouvrage. Ces extrémités doivent être élargies et renforcées, puisqu’elles « portent » le tablier (partie épaisse qui constitue l’assise de l’ouvrage). Au préalable, il est donc indispensable de déposer les murs en retour limitant ces appuis.

2/ Démolition des bordures du pont
Après la dépose des corniches (éléments en béton encadrant la structure du tablier), il est nécessaire de dégager le ferraillage de l’ouvrage pour permettre son élargissement. La technique utilisée est celle de l’hydrodémolition qui permet de démolir à l’aide de jets d’eau à très haute pression un ensemble d’éléments en béton.

3/ Création des fondations profondes (pieux forés)
Sur lesquelles reposeront les futures piles de l’ouvrage élargi de chaque côté. Ces fondations sont invisibles à l’oeil nu mais ont des dimensions d’envergure importante, certaines pourront aller jusqu’à 20 m de profondeur. Les pieux en béton armé sont moulés directement sur place dans le sol : un tube est préalablement installé grâce à une technique de forage avec injection de boue, à l’intérieur duquel on vient installer une cage d’armatures métalliques avant de couler le béton. L’utilisation de boue de forage permet de ne jamais créer d’espace vide dans le sol. Il n’y a donc aucun déséquilibre de terrain.

PROCHAINES ÉTAPES

Les équipes procèderont ensuite à la construction de nouvelles piles, au renforcement des extrémités du pont, puis à la pose de corniches plus larges pour élargir le tablier, avant de procéder à la formation de la nouvelle chaussée.

Afin de limiter la gêne au trafic et pour des raisons de sécurité, certaines de ces opérations sont réalisées de nuit et nécessitent des fermetures ponctuelles de l’A680 en section courante et/ou des bretelles de l’échangeur de Gragnague. Retrouvez vos conditions de circulation par mail ou SMS pour la semaine à venir : mon-bulletin-circulation.vinci-autoroutes.com